Point sur l'exploitation de l'opale en Éthiopie

En 2013, le ministère éthiopien des Mines avait mis en œuvre une politique interdisant aux experts en opales brutes de s'y intéresser, et les prix avaient atteint des niveaux records, car tout le monde voulait posséder une opale éthiopienne avant l'entrée en vigueur des sanctions.

C'était un véritable fiasco, alors le ministère a changé de politique.

La politique actuelle, en 2016, stipule que les exportations d'opales doivent être liées à des acheteurs qui acquièrent aussi bien des pierres taillées que des opales brutes.

40 % du budget doivent être alloués à la taille des pierres.

L'achat de 10 000 $ doit donc comprendre 4 000 $ de pierres taillées et 6 000 $ d'opales brutes.

Le problème est qu'il n'y a pas beaucoup de tailleurs d'opales dans ce pays, car la plupart des opales brutes sont taillées en Inde et le ministère éthiopien des Mines impose un prix unitaire minimum pour les pierres précieuses destinées à l'exportation.

Le prix minimum de l'opale est fixé à 8,00 $ par carat.

Et il s'agit d'un prix minimum élevé par carat pour les achats en gros.

À cela s'ajoute une autre taxe gouvernementale basée sur le poids, et l'acheteur doit envoyer les fonds par virement bancaire à une personne basée en Éthiopie pour payer les opales.

Selon les rumeurs, cette politique devrait à nouveau changer en juillet 2016.

Jusqu'à présent, l'intervention et la réglementation gouvernementales n'ont pas permis la création de nouvelles usines de taille d'opales.

La politique gouvernementale prévoit que les opales soient taillées localement et non exportées vers l'Inde pour y être taillées.

Mais il s'avère difficile de trouver des tailleurs locaux capables de tailler des opales en grande quantité aussi rapidement et efficacement que les tailleurs indiens, réputés pour être les tailleurs d'opales les plus rapides et les moins chers au monde.

Des rumeurs circulent également selon lesquelles certains tailleurs d'opales indiens enverraient des opales taillées en Éthiopie afin de pouvoir racheter leurs propres opales et ainsi se conformer à la réglementation gouvernementale.

Tant de rumeurs qu'en 2013, toutes répétées à l'envi, et beaucoup d'informations restent floues.

Les nouveaux gisements d'opales de Welo, en Éthiopie, ont enregistré jusqu'à 20 décès liés à l'exploitation minière depuis 1990, dont 7 décès survenus lors d'un accident dans le gisement de Wegel Tena.

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Mise à jour de mai 2013 : Le gouvernement éthiopien interdira l'exportation d'opales brutes.

L'opale se trouve par couches successives sur les flancs érodés des collines, et si l'exploitation minière se fait sans supports adéquats, le toit peut s'effondrer.

Il s'agit évidemment d'un travail très dangereux, même lorsque des mesures de précaution et de protection importantes sont mises en œuvre. Des accidents peuvent survenir.

Le gouvernement a fourni aux villages des outils miniers de base, mais même les casques de sécurité ne sont pas fournis. On espère que les futures formations minières permettront de sensibiliser les mineurs et d'améliorer la sécurité.

Depuis 2011, le gouvernement envoie des soldats patrouiller les champs d'opales et obtenir l'autorisation est très difficile.

Il faut désormais un permis pour acheter de l'opale éthiopienne, et un permis est également requis pour exporter les opales ; même pour visiter les mines d'opales, un permis spécial est nécessaire.

Pour cette raison, de nombreux mineurs d'opales ont quitté les gisements d'opales de Welo.

En un seul mois de 2011, plus de 80 mineurs d'opales illégaux ont été arrêtés, tant il est difficile d'obtenir des permis.

La production a été stable en 2012, mais la saison des pluies commence maintenant en mai et l'extraction d'opales ralentit car il est très difficile de se déplacer ou de travailler pendant les mois de pluies torrentielles.